Une menace mondiale. Une crise nationale ? Non. Une crise régionale ? Non plus. Au micro d'Europe 1, le président irakien, venu assister à Paris au sommet des Etats alliés contre l'Etat islamique, a qualifié l'Etat islamique de problème "très grave et très dangereux" qui ne concerne "pas uniquement l'Irak" mais "tous les pays du monde". Une urgence qui a poussé 40 pays à s'unir autour des Etats-Unis. 4 pays dont ne fait pas partie l'Iran, pourtant démarchée par Washington. Le "Guide Suprême" de Téhéran Khamenei a en effet affirmé lundi avoir rejeté une demande de coopération du Pentagone.
>> L'extrait vidéo de l'interview de Jean-Pierre Elkabbach
>> LIRE AUSSI - Qu'attendre de la conférence internationale ?
Des cellules dormantes. Parmi les pays menacés directement, le chef de l'Etat irakien a évoqué les pays européens, dont de nombreux ressortissants sont venus participer au jihad en Irak et en Syrie. "Quand ils retourneront dans leur pays d'origine et participeront à des cellules dormantes, ils profiteront de la moindre occasion pour perpétrer des actes terroristes", a expliqué Fouad Massoum.
>> LIRE AUSSI - Les mesures phares du projet de loi anti-terrorisme
Un appui aérien rapide. Fouad Massoum n'a pas hésité non plus à qualifier ces opérations lancées depuis plusieurs semaines par le Pentagone et ses alliés de "guerre". Une guerre durant laquelle il espère que l'armée irakienne bénéficiera d'un soutien maximal. Il a notamment appelé la coalition à apporter un appui aérien rapide.
>> LIRE AUSSI - Pourquoi il est compliqué de combattre l'Etat islamique
Besoin d'experts. "Nous voulons une aide logistique, une intervention avec des moyens militaires, de l’aide humanitaire, militairement nous n’avons pas besoin de soldats sur le terrain mais plutôt d’une couverture aérienne et de l’expertise de pays comme la France", a-t-il déclaré au micro d’Europe 1.
>> Retrouvez l'intégralité de la vidéo
Massoum : "Pas besoin de soldats sur le terrain...par Europe1fr