La France n'écarte "aucune piste", terroriste ou crapuleuse, concernant l'enlèvement d'un Français dans le nord du Nigeria, a déclaré vendredi le porte-parole du Quai d'Orsay, faisant valoir qu'"aucune revendication" n'était encore parvenue à Paris.
>> A lire aussi : Nigeria : Hollande confirme l'enlèvement
"Nous n'avons pas pour l'instant de revendication (...), aucune piste pour l'instant n'est écartée", a déclaré Philippe Lalliot lors d'un point de presse. Vendredi matin sur Europe 1, le président François Hollande a estimé que les ravisseurs du Français enlevé mercredi soir au Nigeria étaient "sans doute en lien avec Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ou les groupes qui sont aujourd'hui au Mali".
Dans la zone géographique (État de Katsina, frontalier du Niger) où le Français a été enlevé, "se trouvent traditionnellement des groupes terroristes liés à Al Qaïda, Aqmi, le Mujao ou Boko Haram", a souligné M. Lalliot.