La France et l'Allemagne se sont montrées optimistes lundi au sujet des négociations entre la Grèce et ses créanciers mais ont pressé Athènes de respecter l'intégralité de ses engagements.
La Grèce négocie depuis plusieurs mois avec ses créanciers privés les modalités d'un échange de dette, condition indispensable à la mise en place d'un deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros sans lequel le pays risque de faire défaut dès la fin du mois de mars.
Les négociateurs de l'Institut de la finance internationale (Ifi) qui regroupe les créanciers privés de la Grèce, ont dit dimanche avoir mis sur la table le maximum de ce qui leur était possible d'offrir.
"Nous sommes déterminés à soutenir la Grèce", a déclaré le ministre français de l'Economie François Baroin à des journalistes à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, avant d'ajouter qu'un accord semblait être en train de prendre forme.
Wolfgang Schäuble a de son côté indiqué que le gouvernement grec présenterait lundi un rapport détaillé sur l'état actuel des négociations mais a insisté sur le fait que la Grèce devait tenir l'intégralité de ses engagements en matière de dette, de déficit et de réformes structurelles.
François Baroin a par ailleurs estimé que la crise des dettes souveraines était en train de se stabiliser. "Le contexte est favorable à une dynamique positive. Nous constatons des signes de stabilisation dans la zone euro. Il faut se garder de tout triomphalisme et consolider cette stabilisation", a-t-il dit.