"Le résultat, il est là". François Hollande s'est félicité, mardi, de la victoire opérée par la France au Mali, un an après le début de l'opération Serval. "Les djihadistes ont été repoussés et vaincu, des élections ont été organisées et l'aide au développement peut enfin être mise à disposition", a constaté le chef de l'Etat, devant la presse réunie à l'Elysée.
Le Mali, une victoire. "Le Mali est une une victoire. Il y a des moments où il faut saluer les victoires, s'en est une", a-t-il martelé."Une victoire contre le terrorisme, pour la liberté, pour la démocratie", a poursuivi François Hollande, qui a précisé que l'opération allait bientôt s'achever.
Il y aura "1.600 soldats français" au Mali en février - contre 2.800 aujourd'hui - "et 1.000 à la fin du printemps", a-t-il précisé soulignant que "c'est une intervention utile où la France a pu être à sa place".
En Centrafrique tout n'est pas réglé. Le chef de l'Etat a également eu un mot pour la situation en Centrafrique où la France est également engagée. "Là-bas, la France aussi a été appelée par la communauté internationale, par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", a précisé le président de la République.
"Tout n'est pas réglé", a-t-il admis. "Donc je le réaffirme ici, nous n'avons pas terminé le travail, nous allons le continuer mais dans un contexte différent", a-t-il prévenu.Pourtant, le chef de l'Etat avait promis, au mois de décembre, une intervention rapide et efficace.
"A partir du 20 janvier des opérations pourrons être décidées au niveau européen et une force de maintien de la paix viendra prendre le relai", a expliqué François Hollande, ajoutant que "nous n'avons pas vocation à choisir les dirigeants de la Centrafrique. La France aide, mais elle ne se substitue pas, ce temps là est révolu", a-t-il conclu.