François dénonce la "tragédie humanitaire" en Syrie et en Irak

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avec AFP , modifié à
Le pape a dénoncé les ravages du conflit en Syrie et en Irak, dans son message "Urbi et orbi" prononcé à l'occasion de Pâques.

Le pape a appelé dimanche, à l'occasion de Pâques, à la fin des tragédies et des persécutions au nom de la religion en Afrique et au Moyen-Orient, et a salué avec "espérance" l'accord sur le nucléaire iranien comme un "pas vers un monde plus sûr". Le souverain pontife a également demandé à la communauté internationale de "ne pas rester inerte face à l'immense tragédie humanitaire" en Syrie et en Irak. Dans son message "Urbi et orbi", François a appelé à prier "pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien aimés". "Que la communauté internationale ne reste pas inerte face à l'immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés", a-t-il demandé depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, au Vatican.

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Prier pour le Kenya. Le souverain pontife a a également appelé à prier pour les étudiants tués à Garrisa, au Kenya, dont une grande majorité de chrétiens. Jorge Bergoglio, le visage pâle et sévère, est arrivé sous une pluie battante pour cette messe solennelle qu'il a célébrée sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. Comme chaque année, de grands parterres de fleurs fraîches de couleurs vives avaient été installés en bas du parvis, et à gauche de l'autel, une grande icône du Christ. La foule se pressait sous une forêt de parapluies multicolores entre les Colonnades du Bernin. 

"L'espérance" du pape sur l'Iran. Le pape François a également déclaré "confier à Dieu avec espérance" l'accord conclu début avril à Lausanne entre l'Iran et les grandes puissances sur son programme nucléaire, jugeant qu'il peut être "un pas vers un monde plus sûr". Le souverain pontife a parlé à plusieurs reprises ces derniers mois d'une "troisième guerre mondiale, par morceaux" qui se développe. "Aujourd'hui nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice", avait accusé d'une voix sombre Jorge Bergoglio à la fin du Chemin de Croix vendredi soir au Colisée, s'adressant au Christ, "prince de la paix".

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