Greenpeace a demandé jeudi au gouvernement japonais de renforcer les contrôles de radioactivité sur les produits de la mer, après avoir détecté de faibles niveaux de radiations dans une trentaine d'articles achetés dans des supermarchés de Tokyo et du nord-est du pays.
L'organisation écologiste affirme avoir testé 60 poissons et coquillages et découvert dans 34 d'entre eux du césium 134 et 137 -- le niveau le plus élevé atteignant 88 becquerels par kilogramme -- provenant probablement de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée le 11 mars par un séisme et un tsunami.