Les autorités japonaises ont peut-être sous-estimé de 20% la radioactivité à laquelle les employés de la centrale de Fukushima ont été exposés après la catastrophe, rapporte samedi l'Asahi Shimbun citant le Comité scientifique de l'Onu sur les conséquences des émissions radioactives (UNSCEAR). Le quotidien s'appuie sur la version résumée d'un rapport de l'UNSCEAR qui a évalué la radioactivité à laquelle ont été exposés 25.000 personnes ayant travaillé à la centrale avant la fin octobre 2012 sur la base de données fournies notamment par le gouvernement et l'exploitant Tepco. Or, les examens thyroïdiens auxquels ils ont été soumis assez longtemps après la catastrophe de mars 2011 ne tiennent pas compte de l'iode 132 et 133, dont la radioactivité s'atténue plus vite. Si ces conclusions sont exactes, davantage d'employés de la centrale pourront bénéficier d'un suivi médical gratuit, écrit le quotidien.