Les autorités japonaises ont interdit mardi aux exploitants agricoles de deux localités supplémentaires de vendre leur riz, après la découverte de niveaux excessifs de césium radioactif, et demandé à plusieurs autres de suspendre les livraisons avant de nouveaux contrôles.
"Nous avons ordonné ce jour au préfet de Fukushima d'interdire la commercialisation du riz produit cette année dans deux localités de Date", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura, lors d'un point de presse.
Sont concernées par la nouvelle interdiction quelque 300 exploitations situées dans deux zones de la municipalité de Date qui s'ajoutent aux 154 fermes rizicoles de la localité d'Onami, dépendante de la ville de Fukushima sur laquelle un embargo a été décrété le 17 novembre.
Les dernières mesures effectuées sur du riz récolté dans ces aires des communes de Fukushima et Date ont révélé une teneur en césium radioactif supérieure à la limite légale provisoire de 500 becquerels par kilogramme fixée par le gouvernement central.
Par ailleurs, la préfecture de Fukushima a demandé à 2.381 exploitants de deux autres zones, Nihonmatsu et Motomiya, de suspendre les livraisons de leur riz dans l'attente de nouveaux contrôles.