Une fois par mois les habitants de la région de Daichii, où se trouve la centrale nucléaire de Fukushima, ont le droit de revenir chez eux, juste pour une journée. Evacués après le tremblement de terre puis le tsunami qui ont endommagé la centrale en mars 2011, ils doivent obtenir une permission spéciale qui leur permet de venir voir leur ancien logement, leur ancien quartier. Mais ils ont interdiction de passer la nuit sur place.
Un photographe de l’agence Reuters, Damir Sagolj, a participé à l’une de ces excursions. Il a pris en photos une région déserte et dévastée.
Namie, ville fantôme
Un monument en hommage aux victimes a été édifié devant une maison abandonnée, après qu’elle a été détruite par le tsunami. 20.000 habitants de la ville de Namie, dans la région de Fukushima, ont dû quitter leur maison.
Chaos sur la plage
Des restes de barrière, de voiture à la carrosserie rongée par le sel, jonchent la plage de Namie.
Insolite
Un distributeur de sodas au milieu du désert, sans doute emporté par le tsunami.
Petits pieds, petits pas
Des chaussures traditionnelles, à la semelle de bois, ont été abandonnées sur le pas d’une porte, dans la précipitation.
Vagues dangereuses
Un surfeur, planche à la main, a franchi les barrières de sécurité disposée sur la plage de Toyoma à côté de la ville d’Iwaki. L’eau contient peut-être des traces de radioactivité.
Cérémonie bouddhiste et compteur Geiger
Un moine bouddhiste assiste à des funérailles, un compteur Geiger autour du cou. Il peut ainsi surveiller la radioactivité ambiante. Il assiste à l’enterrement de son ami Yotsuno Kanno, avec qui il avait été évacué. L’homme voulait que son corps soit ramené sur ses terres natales.