Fin de l’embargo. Le Japon va lever l’ordre d’exclusion qui portait sur une zone voisine de la centrale de Fukushima. "La levée formelle de l’ordre d’évacuation prendra effet le 1er avril et concernera 300 personnes" ont indiqué les autorités nippones. Les 300 personnes concernées par cette levée de l’embargo vivent dans la ville de Tamura, à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire.
30.000 personnes de retour à terme. C’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement japonais dans les deux ans à venir. Cependant, les anciens résidents des villes environnant la centrale de Fukushima-Daïchi sont partagés entre un attachement affectif à ce lieu sur lequel ils ont vécu et la crainte des conséquences sanitaires qu’entraîneraient une exposition aux radiations.
Indemnités toujours versées. Quel que soit le choix des habitants, le gouvernement et Tepco, l’opérateur de la centrale, continueront à verser les indemnités "liées à la chute de la valeur des propriétés et au chômage dans la zone" . Ceux qui feront le choix de revenir habiter chez eux ne bénéficieront plus en revanche des 715 euros mensuels d’indemnités pour préjudice moral. L’agence de reconstruction japonaise estime qu’une centaine de milliers de japonais ne sont toujours pas rentrés chez eux.
RADIATIONS - Une nouvelle fuite d'eau inquiète.
SANTE - Les ouvriers touchés.