Les efforts en cours pour refroidir les réacteurs les plus endommagés de la centrale de Fukushima représentent "un motif d'espérance", a estimé jeudi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. "La situation reste extrêmement inquiétante mais il y a peut-être un motif d'espérance (...). Il se pourrait que des moyens pour accélérer le refroidissement des réacteurs réussissent à être mis en oeuvre dans la journée", a-t-elle souligné à l'issue d'une visite au siège de l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN), à Fontenay-aux-Roses.
"Ceci reste seulement à ce stade un motif d'espérance alors qu'on en manque un peu depuis deux jours", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il fallait aussi attendre le rétablissement du courant électrique sur la centrale endommagée par un tsunami le 12 mars. Pour la première fois, quatre hélicoptères de l'armée japonaise ont déversé jeudi matin plusieurs tonnes d'eau de mer sur les réacteurs les plus endommagés, principalement le 3. Cinq camions citernes spéciaux de l'armée sont également entrés en action en fin de journée.