L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé jeudi que les tests qu'elle a effectués sur des produits de la mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au nord-est du Japon, avaient révélé des taux de radioactivité au-dessus de la limite légale. Le groupe antinucléaire, qui a fait des relevés à l'extérieur de la zone des 12 milles nautiques correspondant aux eaux territoriales nippones, a critiqué les autorités japonaises pour leur "réponse inadéquate à la crise nucléaire de Fukushima" provoquée par le séisme et le tsunami géant du 11 mars.
Toutefois, la préfecture de Fukushima a indiqué que les activités de pêche n'avaient pas repris dans cette zone et qu'aucun produit de la mer de la région n'était mis sur le marché. Greenpeace affirme avoir détecté des niveaux de radioactivité nettement supérieurs à la norme légale dans des algues, ce qui, selon elle, "suscite des inquiétudes graves sur les risques à long terme que représente l'eau de mer contaminée pour la population et l'environnement".