L'ambassadrice de l'Equateur en Grande-Bretagne est rentrée dans son pays pour discuter d'un éventuel asile à accorder à Julian Assange, le fondateur du site WikiLeaks, a t-on appris samedi auprès de l'ambassade. "Quand elle sera en Equateur, elle tiendra une série de réunions avec le ministre des Affaires étrangères avant de rencontrer le président Rafael Correa pour le renseigner sur la candidature de M. Assange à l'asile politique", a déclaré l'ambassade dans un communiqué.
Rafael Correa a dit samedi que son pays prendrait une "décision souveraine" et ne céderait pas aux pressions internationales, même s'il prendrait en compte les arguments britanniques. Il a également mis en doute les accusations suédoises.
La Cour suprême britannique a confirmé fin mai l'extradition de Julian Assange en Suède, où il est soupçonné d'agressions sexuelles, qu'il nie avoir commises. L'Australien, qui craint d'être ensuite extradé vers les Etats-Unis où il pourrait encourir la peine de mort pour divulgation de secrets d'Etat sur WikiLeaks en 2010, s'est réfugié mardi de manière inattendue à l'ambassade de l'Equateur.