Trois agents de police du corps de protection diplomatique (DPG) soupçonnés d'avoir échangé des images pornographiques "hardcore" via leurs téléphones portables ont été interpellés le 19 décembre. Ils ne seront toutefois pas poursuivis, a annoncé Scotland Yard samedi.
Des images "à caractère extrêmement sexuel". Les trois hommes, arrêtés le 19 décembre, ont été interrogés à propos d'images "à caractère extrêmement sexuel" et leurs domiciles ont été perquisitionnés. "Les images découvertes lors de l'enquête sont de nature extrême mais ne mettent pas en scène des enfants", a toutefois déclaré un porte-parole de Scotland Yard. L'un des trois a été suspendu de ses fonctions tandis que les deux autres ont vu leurs attributions restreintes pendant l'enquête. Un quatrième agent qui a été interrogé début janvier dans le cadre de l'enquête a également été affecté à des tâches réduites.
L'un des trois policiers suspendu. "Les trois agents ont été informés qu'ils ne seraient pas poursuivis sur le plan pénal mais que l'enquête pour mauvaise conduite se poursuivrait" a précisé le porte-parole de Scotland Yard. L'enquête tentera notamment d'établir sir les agents "se sont conduits ainsi alors qu'ils étaient ou non de service". Quoiqu'il en soit, le comportement des agents qui ont été interpelés par des agents de la Direction du respect des normes professionnelles, est en contradiction avec la loi sur les publications obscènes de 1959 et la loi sur la justice pénale et l'immigration.
Quel poste occupaient-ils ? Le DPG, l'équivalent en France du Service de la protection (SDLP) a en charge la surveillance de Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique, le siège de la police à Londres ainsi que des ambassades dans la capitale. La protection de ministres, d'anciens ministres et de personnalités étrangères en visite au Royaume-Uni fait également partie de leurs attributions.