Ce court répit ne concerne pas l'ensemble de la bande de Gaza. Israël a annoncé une pause "humanitaire" de sept heures lundi sur la majorité du territoire de Gaza. L'Etat hébreu fait à nouveau face à l'indignation après une frappe qui a tué au moins 10 Palestiniens dans une école de l'ONU.
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Sauf à Rafah. Ce tir est intervenu alors même qu'Israël opérait un début de retrait unilatéral de ses troupes au sol dans la bande de Gaza. La pause de sept heures, annoncé au 28ème jour du conflit avec le Hamas, ne concerne pas la partie située à l'est de la ville de Rafah, au sud de l'enclave, "où des affrontements sont encore en cours et où est maintenue une présence militaire israélienne". Ailleurs, Israël s'abstiendra de tout tir.
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71 morts dimanche. Quant au tir qui a frappé l'école de l'ONU à Rafah, sa provenance n'a pas été formellement établie. L'armée israélienne déclare toutefois avoir "pris pour cible trois terroristes du Jihad islamique montés sur une moto à proximité d'une école de l'UNRWA à Rafah", la ville du sud du territoire soumise depuis vendredi à un pilonnage intensif. Dans cette zone, 71 personnes ont péri dimanche. Sept autres ont été tuées, dans la soirée de dimanche, dans le nord de la bande de Gaza.