L'accalmie aura été de courte durée pour les Gazaouis. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué samedi soir le tirs de sept roquettes vers Israël, dont deux vers Tel Aviv, rejetant de facto une prolongation de la trêve humanitaire dans la bande de Gaza qui a expiré à 20 heures, heure locale. Environ deux heures plus tard, Israël a annoncé une prolongation de 24 heures de la trêve.
Les roquettes, dont les tirs ont été revendiqués dans deux communiqués distincts de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al Qassam, ont visé pour cinq d'entre elles Nachal Oz, dans le sud d'Israël, et pour les deux autres Tel Aviv, selon le mouvement islamiste palestinien. L'armée israélienne, qui avait accepté une prolongation jusqu'à minuit, puis annoncé un nouveau répit de 24 heures, avait auparavant annoncé trois tirs de roquettes survenus après des tirs de mortiers. "Les terroristes ont choisi d'utiliser la fenêtre humanitaire à Gaza", affirmé l'armée dans un communiqué.
Une courte trêve. Cette reprise des violences intervient au terme d'une journée de trêve humanitaire dans la bande de Gaza, où plus d'un millier de Palestiniens ont perdu la vie depuis le lancement de l'opération "Bordure protectrice" par Israël le 8 juillet. L'armée israélienne a perdu quarante soldats jusqu'à présent. Trois civils ont de plus été fauchés par les roquettes tirées depuis la bande de Gaza.
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La diplomatie tente d'agir. Au terme d'une réunion à Paris, les chefs de diplomatie des Etats-Unis, du Qatar, de Turquie et de plusieurs pays européens ont pourtant demandé samedi une prolongation de la trêve pour "24 heures renouvelables", indiquant chercher "aussi rapidement que possible un cessez-le-feu durable" qui réponde aux besoins "légitimes" des Israéliens et des Palestiniens.