"Trop éclatées", "un peu confuses", sans "message" clair : Yves Aubin de la Messuzière, ancien diplomate et expert des pays arabes, n'est pas tendre avec les initiatives diplomatiques pour tenter de mettre fin au conflit dans la bande de Gaza. "Il y a beaucoup de confusion dans l’action diplomatique menée au niveau international", estime-t-il lundi sur Europe 1.
Une réunion, mais sans l'Egypte. Et l'ex-diplomate de citer l'exemple de la conférence de Paris, organisée samedi en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères, "qui pouvait être une bonne initiative, mais sans l'un des acteurs régionaux les plus importants, l'Egypte".
L'interview d'Yves Aubin de la Messuzière :
"Tout ce qui s'est passé était annoncé". Yves Aubin de la Messuzière dénonce aussi "un défaut d'analyse de la situation" au Proche-Orient. "Tout ce qui s'est passé était forcément annoncé", assure-t-il. Autre critique : "quand la diplomatie internationale se mobilise à ce niveau, pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, certes c'est une chose, mais elle doit aussi donner une vision, pour les Palestiniens, notamment pour ceux qui habitent à Gaza, qu'ils soutiennent le Hamas ou non".
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"Sans vision de la paix". Quand le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution "simplement pour appeler à un cessez-le-feu", ou quand les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne font de même, ils le font "sans donner, au-delà, une vision de la paix et des éléments pour consolider ces cessez-le-feu". "C’est une espèce d’automatisme, qui fait que tout ceci n’aboutit à rien", analyse l'ancien diplomate.
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"Manque de courage". "J’ai l’impression que finalement, la communauté internationale n’a pas prise, ni sur Israël, ni sur le Hamas" et même s'il existe "des contacts" et "des négociations", "il y a un manque de vision, de courage". Et ce connaisseur des pays arabes de conclure en estimant qu'il faut que "Etats-Unis et l’Europe s’entendent et que, comme certains le disent même en Israël, maintenant, il appartienne à la communauté internationale d’imposer les éléments d’une paix qu’on connaît depuis Camp David en 2000".
"Trop éclatées", "un peu confuses", sans "message" clair : Yves Aubin de la Messuzière, ancien diplomate et expert des pays arabes, n'est pas tendre avec les initiatives diplomatiques pour tenter de mettre fin au conflit dans la bande de Gaza. "Il y a beaucoup de confusion dans l’action diplomatique menée au niveau international", estime-t-il lundi sur Europe 1.
Une réunion, mais sans l'Egypte. Et l'ex-diplomate de citer l'exemple de la conférence de Paris, organisée samedi en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères, "qui pouvait être une bonne initiative, mais sans l'un des acteurs régionaux les plus importants, l'Egypte".
L'interview d'Yves Aubin de la Messuzière :
"Tout ce qui s'est passé était annoncé"par Europe1fr"Tout ce qui s'est passé était annoncé". Yves Aubin de la Messuzière dénonce aussi "un défaut d'analyse de la situation" au Proche-Orient. "Tout ce qui s'est passé était forcément annoncé", assure-t-il. Autre critique : "quand la diplomatie internationale se mobilise à ce niveau, pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, certes c'est une chose, mais elle doit aussi donner une vision, pour les Palestiniens, notamment pour ceux qui habitent à Gaza, qu'ils soutiennent le Hamas ou non".
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"Sans vision de la paix". Quant le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution "simplement pour appeler à un cessez-le-feu", ou quand les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne font de même, ils le font "sans donner, au-delà, une vision de la paix et des éléments pour consolider ces cessez-le-feu". "C’est une espèce d’automatisme, qui fait que tout ceci n’aboutit à rien", analyse l'ancien diplomate.
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"Manque de courage". "J’ai l’impression que finalement, la communauté internationale n’a pas prise, ni sur Israël, ni sur le Hamas" et même s'il existe "des contacts" et "des négociations", "il y a un manque de vision, de courage". Et ce connaisseur des pays arabes de conclure en estimant qu'il faut que "Etats-Unis et l’Europe s’entendent et que, comme certains le disent même en Israël, maintenant, "il appartient à la communauté internationale d’imposer les éléments d’une paix qu’on connaît depuis Camp David en 2000".
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