Le chef d’état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, a affirmé mercredi sur Europe 1 que "les frappes des forces françaises en Côte d'Ivoire" pourraient reprendre "si l'ONU le demande". Selon l'amiral, "Laurent Gbagbo continue de négocier et de refuser d'abandonner le pouvoir" alors même "qu'il n'a pas d'autre choix". "Il est enfermé dans la résidence de la présidence de la République ivoirienne et il ne reste en la possession de ses partisans que le site de la présidence de la République".
Quant à l'issue des négociations, elle reste inconnue selon le chef d'état-major des armées. "Je ne sais pas quels seront les termes ni les conclusions de la négociation mais l'exil est effectivement probable". Les négociations ont commencé hier. Elles ont continué cette nuit mais malheureusement pour l'instant je ne vois pas d'issue. Je pense malgré tout que c'est une question d'heures. C'est souhaitable en tous cas", a-t-il conclu.