Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé vendredi à Bordeaux que l'adoption par l'Assemblée nationale d'une loi pénalisant la contestation de tout génocide, qui a provoqué la colère de la Turquie, "n'était pas opportune". "Mais le Parlement a voté. (...) Essayons maintenant de reprendre des relations apaisées. Ce sera difficile, j'en ai conscience, mais le temps fera son oeuvre", a déclaré Alain Juppé.