La Grèce a limité en 2012 ses pertes touristiques grâce aux vacanciers russes et britanniques, qui ont compensé la désaffection et parcimonie des clients payant en euros, selon un bilan de la Banque de Grèce publié jeudi. Sur l'année, le pays a encaissé 10 milliards d'euros de devises touristiques, en chute de 4,6% par rapport à l'année précédente. Au total, 15,5 millions de touristes ont visité le pays, en recul de 5,5% par rapport à 2011 sur fond d'aggravation de sa crise économique et sociale. Représentant près de la moitié de la clientèle du pays, les touristes venant de la zone euro, ont réduit leur apport de 13%, à 4,3 milliards d'euros.