Le chef de la gauche radicale grecque du Syriza, Alexis Tsipras, a affirmé vendredi vouloir "renégocier" avec l'UE et le FMI pour maintenir la Grèce sous perfusion, après avoir affirmé qu'il annulerait le programme de rigueur imposé en contrepartie au pays s'il remportait les élections du 17 juin.
"Juste après avoir annulé le memorandum" qui fixe au pays ses obligations en échange du versement de prêts pour le sauver de la faillite jusqu'en 2014,"le gouvernement va demander la renégociation de l'accord de prêt" par lequel UE et FMI se sont engagés à prêter quelque 130 milliards d'euros, a affirmé Alexis Tsipras, crédité par les sondages de pouvoir ravir la première place à la droite, et qui présentait vendredi son programme.