Après Antonis Samaras et Alexis Tsipras, Evangélos Vénizélos. À l’image des chefs du parti conservateur Nouvelle Démocratie et du parti d’extrême-gauche Syriza, le dirigeant socialiste a échoué à constituer un gouvernement de coalition en Grèce.
"Je vais en informer samedi après-midi le président de la République Carolos Papoulias", a-t-il déclaré vendredi soir après avoir essuyé le refus d’Alexis Tsipras (Syriza) de participer à un exécutif pro-rigueur. Evangélos Vénizélos espérait pourtant le rallier après avoir obtenu le soutien de la Gauche radicale, faction de Syriza, jeudi.
Le président, dernier recours
"Ce n’est pas le Syriza qui renonce" mais "le verdict du peuple grec", a lancé de son côté Alexis Tsipras pour expliquer sa décision. Il dénonce "une ligne commune de trois partis qui demandent l’application du mémorandum" et l’accord d’austérité signé entre la Grèce et ses partenaires européens, que son parti rejette.
Selon la Constitution, les trois partis arrivés en tête aux législatives avaient chacun un délai de trois jours pour tenter de nouer des alliances en vue d’un gouvernement de coalition. Tous trois ayant échoué, le président Papoulias devrait désormais convoquer une réunion de l’ensemble des partis pour une ultime tentative. "J’espère que chaque parti va y assumer ses responsabilités", a commenté Evangélos Vénizélos.