Les Grecs votaient dimanche dans un scrutin législatif au résultat incertain, dominé par l'implosion du vieux système politique au risque de remettre en cause les efforts de redressement du pays au sein de l'euro, et qui a été émaillé à Athènes d'intimidations néo-nazies. Environ 9,8 millions d'électeurs grecs doivent renouveler le parlement pour ce scrutin, dominé par la contestation de la politique d'austérité et suivi de très près en Europe.
"Nous sommes tous d'accord que ces élections sont des plus cruciales. Chacun est appelé à prendre une décision, non seulement sur qui va gouverner, mais aussi sur la marche du pays pour les décennies à venir", a mis en garde le Premier ministre sortant, Lucas Papademos, à la sortie de son bureau de vote. "Aujourd'hui, le peuple vote pour l'avenir de ses enfants, pour la stabilité, la croissance, la sécurité et la justice", a souligné le dirigeant conservateur, Antonis Samaras, 61 ans.