Le Premier ministre grec Antonis Samaras a salué l'accord obtenu dans la nuit de lundi à mardi à Bruxelles par les ministres des Finances de la zone euro et le Fonds monétaire international sur les mesures visant à réduire la dette publique de la Grèce. Le principal parti d'opposition, Syriza, a lui dénoncé cet accord et a accusé l'Allemagne d'avoir empêché le pays d'effacer la moitié de sa dette afin de la rendre soutenable.
"Tout s'est bien passé", a commenté Samaras, visiblement fatigué et s'adressant à la presse devant sa résidence vers 03 heures du matin. "Demain, commence un nouveau jour pour tous les Grecs", a-t-il affirmé. "Il s'agit d'un nouveau départ pour notre pays après neuf mois d'attente", a également estimé l'ancien ministre des Finances, Evangelos Venizelos, chef de file du Pasok. "Il nous appartient maintenant de le faire marcher", a ajouté le leader socialiste dont la formation participe au gouvernement de coalition.