Les responsables de la zone euro veulent faire participer les créanciers privés de la Grèce à hauteur de 20 à 35 milliards d'euros à un nouveau paquet d'aide en train d'être mis sur pied, rapporte l'hebdomadaire allemand Spiegel vendredi. Selon le magazine, un compromis se dessine entre l'Allemagne, qui insiste sur une implication des banques, assureurs et fonds détenteurs de titres de dette grecs, et ses partenaires réticents.
Selon le Spiegel, les ministres des Finances européens seraient prêts à considérer un échange d'obligations contre des titres à maturité plus éloignée. C'est la solution prônée par le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, qui veut un allongement de sept ans des maturités pour toutes les obligations en circulation.
La Banque centrale européenne (BCE) est catégoriquement opposée à toute action sur la dette qui s'apparenterait à un défaut de paiement, mais pourrait consentir à une solution de "rollover" qui verrait les créanciers réinvestir dans de la dette grecque quand leurs titres arrivent à maturité.