La Grèce était privée mercredi de taxis pour la troisième journée consécutive après la décision de leur syndicat de poursuivre leur mouvement sine die pour protester contre la déréglementation du métier. "La grève se poursuit sine die car il n'y a aucune évolution" sur les discussions avec les autorités, a indiqué la Fédération des propriétaires des taxis du pays dans un communiqué. Publié mardi soir à l'issue d'une réunion du syndicat, ce communiqué précise que la décision pour la poursuite de la grève a été prise car "aucune rencontre n'a pu être faite jusqu'ici avec les responsables" du ministère des Transports.
Observée en plein saison touristique, cette grève entamée lundi, a provoqué d'énormes embouteillages surtout à Athènes en raison des rassemblements des milliers de taxis jaunes sur les autoroutes reliant la capitale aux villes du Nord et du Sud.