Le parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau budget de rigueur portant sur l'année 2013 dans l'espoir que le pays échappe à une faillite rapide et s'assure la poursuite du soutien de ses bailleurs de fonds, UE et FMI.
Après une manifestation anti-austérité peu suivie dimanche soir devant le Parlement à l'appel des syndicats, 167 députés grecs sur les 300 ont voté en faveur de ce budget à l'issue d'un débat passionné.
Le dilemme auquel ils sont confrontés était le même que depuis le début de la crise de la dette en 2010: accepter neuf milliards d'euros d'économies pour 2013 et une sixième année consécutive de récession, ou risquer de placer le pays asphyxié en défaut de paiement dans un délai relativement rapide.
Le budget a obtenu 167 voix sur les 168 sur lesquelles il pouvait compter, issues des trois partis qui soutiennent la coalition au pouvoir, la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la Gauche démocratique Dimar.