Le parlement grec a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi un projet de loi portant sur de nouvelles coupes dans le domaine de la santé réclamées par les créanciers internationaux en contrepartie d'un nouveau plan d'aide de 130 milliards d'euros. Rédigé sous la pression de la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le projet de loi a été approuvé par 213 députés contre 58. Dix-sept députés se sont abstenus.
Le texte prévoit l'extension des horaires d'ouverture des pharmacies et la réduction des dépenses pharmaceutiques en délivrant notamment des médicaments génériques. La Grèce consacre quelque 25 milliards d'euros par an, soit 10% de son PIB, aux dépenses de santé.