La Grèce manquera les objectifs de déficit qui lui ont été assignés par ses bailleurs de fonds internationaux pour cette année et la suivante, selon les chiffres publiés dimanche par le ministère grec des Finances après l'approbation par le gouvernement du projet de budget 2012.
Le gouvernement socialiste de George Papandréou a validé dans le même temps un plan visant à réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires, contrepartie la plus controversée au déblocage de l'aide financière de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI). Ce volet des réformes réclamées par les créanciers d'Athènes est le plus sensible aux yeux de l'opinion publique. Mais la Grèce ne peut se passer de l'aide financière internationale, dont une nouvelle tranche de 8 milliards d'euros est actuellement en suspens, dans l'attente des conclusions des inspecteurs de la "troïka" - UE, FMI et Banque centrale européenne.