La mairie d'Acharnes près d'Athènes, a menacé lundi de recourir à la justice contre le ministère de la Protection du citoyen qui vient d'ouvrir dans cette commune, à six jours des élections législatives, un centre de rétention de sans-papiers.
"Nous allons saisir la procédure de référé, j'espère que la justice va agir rapidement", a affirmé Panayiotis Anagnostopoulos, vice-maire d'Acharnes, à la télévision publique Net. La structure d'Amygdaleza, quartier d'Acharnes situé à 25 km d'Athènes, est la première ouverte dans une autre région du pays que la frontière terrestre avec la Turquie (nord-est), porte d'entrée de nombreux migrants. Les premiers sans papiers, au nombre de 56, ont été transférés dimanche dans cette ancienne école de formation de la police qui doit au total en accueillir 200.
Début avril, le ministre Michalis Chryssohoïdis, député socialiste Pasok et candidat pour les élections, avait annoncé la création d'une trentaine de centres de rétention en Grèce, sans toutefois préciser les lieux exacts, ni le calendrier.