Le Parlement grec a adopté mercredi à l'aube un nouveau budget d'austérité pour 2012, tablant sur une forte réduction du déficit public à 5,4% du PIB, qui illustre l'engagement du pays à respecter ses promesses d'assainissement des finances publiques vis-à-vis de ses créanciers.
Pour parvenir à réaliser un excédent primaire -hors service de la dette- de 1,1% en 2012, objectif très ambitieux au vue de la profonde récession que traverse le pays, la Grèce doit être "déterminée" et "systématique" dans son effort, sinon "l'Histoire" ne lui "pardonnera pas", avait déclaré le nouveau Premier ministre, Lucas Papademos, devant les députés avant le vote.