Vols supprimés, coupures d'électricité aléatoires, trains annulés, banques fermées : la Grèce va tourner au ralenti mardi au premier jour d'une grève générale de 48 heures décrétée par les syndicats pour protester contre le budget d'austérité examiné par le Parlement.
Alors que le Premier ministre Georges Papandréou a fait appel au "devoir patriotique" des députés lundi pour les exhorter à voter un projet de budget destiné à assainir les finances du pays au bord du gouffre et dégonfler son énorme dette, les syndicats s'opposent aux mesures contenues dans le plan : hausses d'impôts et privatisations massives.
Mardi et mercredi, après trois grèves générales de 24 heures depuis le début de l'année, les fonctionnaires seront de nouveau en grève, les banques fermées et les hôpitaux vont fonctionner avec du personnel d'astreinte.