Le Parlement grec est de nouveau sous le feu des projecteurs, avec un deuxième vote crucial jeudi pour l'avenir financier du pays et la zone euro. Après l'adoption d'un plan de rigueur draconien mercredi, aussitôt salué par l'UE qui craint une contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro, les députés décideront dans le détail jeudi après-midi des mesures d'économies et privatisations à engager en Grèce au cours des quatre ans à venir.
La loi propose les moyens de parvenir à réaliser 28 milliards d'euros d'économies budgétaires en quatre ans, et d'engager pour 50 milliards de privatisations.
L'adoption de ce deuxième texte ouvrira la voie à la poursuite du soutien financier de l'UE et du FMI à Athènes, levant ainsi l'hypothèque d'un défaut de paiement grec immédiat susceptible de faire exploser la zone euro, à commencer par l'Espagne et l'Italie.