L’Espagne s’apprête à vivre une journée au ralenti mercredi, après la deuxième grève générale de l’année dans le pays. Depuis la dernière grève du 29 mars, les manifestations se succèdent contre la politique d'austérité menée par le gouvernement, qui prévoit 150 milliards d'euros d'économies d'ici à 2014 et frappe durement les plus modestes. L'impact de la grève pourrait cependant être limité par le service minimum habituel en Espagne en pareil cas, qui prévoit par exemple la circulation de 30% des trains de banlieue et 20% des trains longue distance.