La Grèce était privée mardi de toute presse nationale en raison d'une grève des journalistes, à la veille d'une grève générale de 48 heures à l'appel des grands syndicats pour protester contre un nouveau train de mesures d'austérité soumis jeudi au Parlement. Les médias publics, dont la télé Net et l'agence de presse nationale ANA étaient déjà muets depuis près d'une semaine.
Outre cet arrêt de travail de 24 heures de l'ensemble des journalistes, les agents du fisc, le personnel municipal, les magistrats et nombre de médecins continuaient leurs propres mouvements lancés lundi contre le tour de vis supplémentaire que veut donner le gouvernement afin d'éviter la faillite déclarée du pays le mois prochain.