Limogé, mais pas renvoyé. L’actionnaire majoritaire de Tinder a débarqué mardi de son poste de PDG Sean Rad, fondateur de l’application mobile de rencontre aux 30 millions d’utilisateurs. Sean Rad restera toutefois président de Tinder, et continuera à siéger au conseil d'administration.
Une éviction motivée par l’affaire de harcèlement sexuel dans laquelle Sean Rad est indirectement englué. En juin, l’une des co-fondatrices de Tinder, Whitney Wolfe, avait poursuivi l’entreprise pour harcèlement sexuel et discrimination sexuelle.
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Insultes sexistes et harcèlement. Après sa rupture avec un autre con fondateur de Tinder, Justin Mateen, Whitney Wolfe avait déclaré avoir été copieusement insultée et harcelée en public, et surtout en présence de Sean Rad. Peu après, elle s’était vue retirer son statut de co fondatrice, avant d’être finalement renvoyée.
L’affaire s’est finalement conclue par un arrangement d’un million de dollar accordé à Whitney Wolfe, rapportait "Forbes", cité par "Les Echos". De son côté, Justin Mateen avait été suspendu.