Les ennuis de santé continuent pour Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat américaine, a été hospitalisée dimanche dans un établissement de New York pour une thrombose, consécutive à la commotion cérébrale dont elle avait été victime il y a deux semaines. Hillary Clinton devait pourtant retourner au département d'Etat lundi. Elle n'a pas été vue en public depuis le 7 décembre.
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C'est en pratiquant des examens sur la chef de la diplomatie américaine que les médecins ont découvert "qu'un caillot de sang s'était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines", a indiqué son conseiller, Philippe Reines. Hillary Clinton, qui passera la main à John Kerry dans un mois, est soignée "avec des anticoagulants" et se trouve "à l'hôpital presbytérien de New York pour que son traitement soit suivi au cours des prochaines 48 heures".
Déjà une phlébite en 1998
En 1998, elle avait déjà eu une phlébite, lorsque son mari, Bill Clinton, était à la Maison-Blanche. Ces trois dernières semaines, le département d’État a communiqué sur son état de santé, sans toutefois dissiper toutes les interrogations devant cette absence inédite.
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Le 9 décembre, Philippe Reines a d'abord annoncé qu'elle avait attrapé un "virus gastrique" l'obligeant à annuler une tournée en Afrique du Nord. Six jours plus tard, il révélait qu'elle avait subi une "commotion cérébrale" après un "évanouissement" dû à une "forte déshydratation".
Commentaires acerbes des républicains
Ces ennuis de santé ont eu des conséquences : Hillary Clinton n'a pas pu témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l'attentat de Benghazi, qui avait coûté la vie à l'ambassadeur américain en Libye et qui a fait l'objet d'une vive controverse aux Etats-Unis. Une absence qui a inspiré des commentaires parfois douteux dans le camp conservateur, rappelle le Washington Post. Le républicain Richard Grenell, un temps porte-parole de Mitt Romney, a ainsi lancé cette remarque sarcastique sur Twitter : "au secours ! Je suis tombée et je ne peux pas témoigner sur Benghazi !"
Exactly @instapundit: "Help!I've fallen and I can't testify about Benghazi!"hosted.ap.org/dynamic/storie…— Richard Grenell (@RichardGrenell) December 15, 2012
Hillary Clinton n'est pourtant pas du genre à s'économiser. Véritable pilier de l'administration Obama, elle avait admis il y a quelques mois être "épuisée" par le rythme qu'elle s'est imposé depuis quatre ans. Elle a ainsi passé près de 400 jours cumulés à voyager, parcouru plus d'1,5 million de kilomètres en avion et visité 112 pays.