L'INFO. Décidément, "l'affaire Gayet" passionne les médias étrangers, surtout anglo-saxons. Mardi, le très respecté New York Times a fait le choix de mettre François Hollande à sa Une. Dans son édition internationale, une énorme photo du chef de l'Etat barre la Une, avec en titre : "Hollande teste les limites de la tolérance française".
Tuesday's Int NYT: "Hollande tests limits of French tolerance" pic.twitter.com/HNtZVTTJEe - via @suttonnick#TomorrowsPapersToday#BBCPapers— BBC News (World) (@BBCWorld) January 20, 2014
Même dans l'édition américaine. Dans l'édition américaine du quotidien, avec une photo est plus petite, mais accompagnée des portraits de Ségolène Royal, Valérie Trierweiler et Julie Gayet, les journalistes reviennent sur une affaire qui "tient plus du vaudeville que du drame shakespearien".
Il "s'expose au ridicule". L'article signé par trois journalistes commence par un rappel des mots de François Hollande pendant sa campagne : "moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire". "Sa promesse de campagne fonctionne encore moins bien que l'économie française, maudite par le chômage", écrivent les auteurs de l'article. Notant qu'avec sa liaison présumé avec l'actrice Julie Gayet François Hollande "s'expose au ridicule", le New York Times estime que "l'épisode a révélé une face plus froide, plus calculatrice de M. Hollande, un aspect bien connu par ses proches, mais caché au grand public".
Un "test" à Washington. Et le quotidien américain d'affirmer que sa visite prévue le mois prochain à Wahsington aura valeur de "test". "Valérie Trierweiler, sa compagne officielle, devait l'accompagner en tant que Première dame de facto, mais désormais cette visite attire une attention considérable à propos de la présence, ou non, d'une accompagnatrice pour ce voyage". "Tout va dépendre de ce qui va se passer dans les semaines qui viennent, surtout quand Mme Trierweiler s'exprimera publiquement", écrit le New York Times, pour qui l'affaire risque d'avoir au moins une conséquence : l'effritement du soutien à François Hollande chez les femmes.
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