"Une rencontre d'espoir". Que faut-il espérer de la rencontre entre Angela Merkel, François Hollande et Vladimir Poutine, rassemblés vendredi pour trouver un accord pour la paix en Ukraine ? L'ambassadeur russe, Alexandre Orlov, invité d'Europe 1, estime qu'il s'agit d'une étape "très importante" et "d'une rencontre de l'espoir".
"Tout le monde a voulu cette rencontre à trois, puisque nous sommes dans un moment critique de la situation en Ukraine. Il y a une urgence à éviter le massacre en Ukraine. C'est une rencontre très importante, une rencontre d'espoir", assure l'ambassadeur russe.
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Les conditions de la Russie. Interrogé sur le contenu du plan de paix, Alexandre Orlov estime que la première condition du succès est "l’arrêt des hostilités" et "le retrait des armes lourdes", qui selon lui, ne sont détenues que par l'armée ukrainienne.
Une position démentie par les Occidentaux, qui reprochent également à Moscou de fournir des armes et d'envoyer ses troupes dans l'Est de l'Ukraine. Ce que l'ambassadeur a nié, suivant la ligne érigée de Moscou depuis le début du conflit, engagé il y a dix mois : "je n'ai pas peur d'être démenti", a-t-il d'ailleurs souligné.
Des armes livrées à l'Ukraine ? "Une folie". "Cet accord doit être garanti par l'Europe, la Russie et les Etats-Unis", a par ailleurs indiqué Alexandre Orlov. Interrogé sur ses relations entre Moscou et Washington, il a lâché, visiblement à contrecœur, qu'il fallait "bâtir la confiance avec les Etats-Unis". "John Kerry, comme nous, cherche la paix", a-t-il cependant souligné. "On ne craint pas [une livraison d'armes à l'Ukraine], mais je pense que ça serait une folie, ce serait rajouter de l'huile sur le feu", a rajouté Alexandre Orlov.
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