Le président français François Hollande a déclaré jeudi soir à Bamako que la France aura "sans doute à être davantage présente" en Centrafrique. S'exprimant devant les soldats français de la mission Serval, le chef de l'Etat a déclaré: "Les Français sont fiers de vous partout où vous êtes et notamment en Centrafrique où nous aurons sans doute à être davantage présents".
Auparavant, lors d'une conférence de presse à Bamako où il avait assisté aux cérémonies d'investiture du nouveau président malien, François Hollande avait prévenu qu'il "ne resterait pas sur la réserve". "Pourquoi? parce que le chaos engendrera le terrorisme", a-t-il poursuivi, en citant "les femmes victimes de viols", "les enfants déplacés, perdus", "les villages anéantis". Il a jugé que "le conflit (était) en train de devenir une confrontation religieuse".
Le président français a expliqué que la France "fera en sorte que dès l'Assemblée générale des Nations unies, l'on puisse donner le cadre juridique pour permettre à cette force africaine d'avoir l'ampleur nécessaire". "Nous sommes en train d'y travailler", a-t-il dit.