L’INFO. La France est prête à faire plus. Au cours de son déplacement à Bagdad, François Hollande a affirmé vendredi que la France était prête à aider "encore davantage militairement" l'Irak face aux djihadistes de l'Etat islamique (EI).
"Je suis venu ici à Bagdad pour dire la disponibilité de la France pour aider encore davantage militairement l'Irak", a-t-il déclaré, au côté du Premier ministre Haïdar al-Abadi.
Le président @fhollande a tenu un point de presse conjoint avec son homologue irakien, Fouad Massoum http://t.co/kfMmOmR6Z4#Irak— Élysée (@Elysee) 12 Septembre 2014
>> LIRE AUSSI : Comment la France va participer à la coalition contre l'Etat islamique ?
Plusieurs hypothèses, aucune précision. "J'ai entendu la demande du Premier ministre irakien. Nous travaillons avec nos alliés sur un certain nombre d'hypothèses", a encore expliqué François Hollande. Le président français, qui a éludé une question sur la possibilité de frappes des forces aériennes françaises, est resté vague sur les moyens militaires que pourrait engager la France. De son côté, le chef du gouvernement irakien a insisté sur l'importance du soutien aérien de la part des alliés.
Concernant un éventuel déploiement du porte-avions Charles-de-Gaulle, François Hollande s'est contenté d'expliquer : "Nous prendrons les décisions le moment venu. Il n'y a pour le moment aucun détail qui peut être donné, notamment concernant le porte-avions".
>> INFOGRAPHIE - Qui va participer à la coalition internationale en Irak ?
A menace globale, réponse globale. Le chef d’Etat français semble ne pas vouloir rentrer dans les détails avant que la conférence internationale "sur la paix et la sécurité", prévue lundi à Paris, ne définisse au préalable une position politique. Cette conférence intervient "dans un moment très particulier qui est une bataille engagée contre ce mouvement terroriste qui peut se diffuser bien au delà de l'Irak et de la Syrie", a dit François Hollande.
"C'est pourquoi cette menace globale appelle une réponse globale, a souligné le président de l’Hexagone. "Ce terrorisme nous menace puisque les combattants viennent de tous les pays et qu'ils peuvent revenir (chez eux) et commettre d'autres actes".
>> LIRE AUSSI : Pourquoi il est compliqué de combattre l’Etat islamique
60 tonnes de matériel. Avant de s'envoler pour Erbil, au nord du pays, François Hollande a précisé que la France avait "déjà livré plus de 60 tonnes de matériel" dans le cadre de son opération humanitaire en Irak. Il a évoqué une prochaine "livraison de matériel militaire pour les Irakiens dans leur combat contre le terrorisme".