La France a appelé mercredi la Syrie à instaurer un cessez-le-feu à Baba Amr, quartier de Homs, pour permettre une "évacuation sûre et rapide" de la journaliste française Edith Bouvier, indiquant ainsi implicitement que cette dernière se trouvait bien à Homs, confirmant une information d'Europe1.
"Nous attendons du gouvernement de Damas qu'il réunisse toutes les conditions d'une évacuation sûre et rapide, notamment par un cessez-le-feu immédiat sur Baba Amr", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point-presse.
"La France est mobilisée pour réussir l'évacuation prioritaire de ses deux ressortissants bloqués à Homs, en liaison avec les autorités syriennes, le CICR et le Croissant-Rouge", a ajouté le porte-parole en référence aux journalistes français Edith Bouvier et William Daniels.
Edith Bouvier, journaliste freelance travaillant pour Le Figaro, a été grièvement blessé le 22 février lors d'un bombardement qui a coûté la vie à la journaliste du Sunday Times Marie Colvin et au photographe français Rémi Ochlik. Après avoir affirmé sur BFMTV que la journaliste se trouvait au Liban, le président français est revenu sur ses déclarations et présenté ses excuses, mardi en fin d'après-midi.
Egalement blessé à Homs, le photographe britannique Paul Conroy est lui arrivé au Liban après avoir été exfiltré de la ville syrienne. Le journaliste espagnol Javier Espinosa se trouvait également à Homs.