Avec la libération d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en Afghanistan, ils sont désormais huit. Huit Français actuellement retenus en otages dans le monde. Quelles sont les dernières nouvelles sur leur sort ? Où en sont les négociations pour obtenir leur libération ? Tour d’horizon.
Depuis le 14 juillet 2009, soit presque deux ans, Denis Allex, qui serait le pseudonyme d’un agent des services du renseignement français, est détenu en Somalie. Il est entre les mains des insurgés islamistes Shebab. Ils exigent, en échange de sa libération, la fin de l’aide française au gouvernement somalien. Début décembre 2010, les autorités françaises ont reçu une "preuve de vie", mais qui ne contenait pas de détails supplémentaires.
Depuis le 16 septembre 2010, soit plus de neuf mois, quatre Français sont aussi otages, probablement au nord du Mali. Ces collaborateurs des groupes Areva et Satom ont été enlevés au Niger et sont détenus par la mouvance d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. De ce groupe, seule Françoise Larribe, malade, a été libérée le 24 février dernier. Pour la suite des négociations, Aqmi a conseillé aux autorités françaises de négocier directement avec Oussama Ben Laden, demandant notamment le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. Une vidéo où les quatre otages français "supplient" Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan a été diffusée en avril.
Depuis le 28 mai 2011, trois humanitaires français, deux femmes et un homme, employés de l'ONG française Triangle Génération Humanitaire, sont portés disparus à Seyoun, au Yémen. Seules les autorités de ce pays ont confirmé officiellement leur enlèvement le 28 juin, affirmant que les otages avaient été "localisés" et étaient "en vie", sans identifier leurs ravisseurs. Mais aucune revendication n'a été formulée dans l'immédiat laissant planer le doute sur ce dossier.