Un jeune canadien qui avait lancé un message sur Twitter pour se procurer du cannabis a reçu une réponse pleine d'humour de la police, son employeur a été moins amusé et l'a licencié.
Sous le nom de Sunith Baheerathan, ce mécanicien avait posté mardi ce message sur le réseau social: "Y-a-il un revendeur à Vaughan pour se faire 20 dollars de hash. Rendez-vous chez M. Lube au coin de Keele et Langstaff, j'ai besoin d'un joint ou deux pour tenir jusqu'à la fermeture". "Super, est-ce que nous pouvons venir aussi?", a répondu illico la police de Toronto, un échange retweeté plus de 3.000 fois, le plus souvent avec amusement .
Awesome! Can we come too? MT @Sunith_DB8R Any dealers in Vaughan wanna make a 20sac chop? Come to Keele/Langstaff Mr. Lube, need a spliff.— York Regional Police (@YRP) August 13, 2013
En fait, la police voulait montrer qu'elle surveillait les réseaux sociaux et l'internet, a expliqué jeudi Blair McQuillan, l'officier qui a envoyé le tweet. Chacun doit savoir qu'il peut être tenu pour responsable de ce qu'il diffuse sur Twitter, a-t-il ajouté. La police de Toronto a pu lancer auparavant des enquêtes pour des échanges sur les réseaux sociaux mais aucune n'a débouché sur des poursuites judiciaires jusqu'à maintenant, selon lui.
"Dans ce cas précis, nous avons jugé que d'envoyer des policiers chez M. Lube pour attendre que quelqu'un vienne ne serait pas la meilleure façon d'utiliser nos forces", a poursuivi Blair McQuillan. "Nous avons donc décidé d'avoir une approche plus légère de façon préventive". "Nous savons que l'envoi de messages comme 'ne prenez pas de drogues' est en pure perte dans l'immensité du réseau en ligne et donc nous préférons avoir une approche humoristique et montrer que nous ne sommes pas simplement des drones avec un insigne".