"Ils n'auraient pas laissé Bounty"

© GOOGLEMAP/SANTIAGODELRIO
  • Copié
avec François Coulon , modifié à
La famille des deux Français disparus en Bolivie va se rendre sur place pour les retrouver.

Les parents de Jérémie Bellanger, 25 ans et Fannie Blancho 23 ans, disparus en Bolivie depuis le 28 août, vont se rendre prochainement sur place pour rechercher le jeune couple. En attendant, ils tentent de mobiliser les autorités françaises et attendent également le retour de Bounty, le fils de Fannie.

C'est pour le moment la seule bonne nouvelle en provenance d'Amérique du Sud : Bounty, le fils que Fannie a eu avec un autre homme mais qui était élevé par le jeune couple, devrait revenir dans les prochains jours. "Au téléphone, il nous a reconnus. Il jouait avec d'autres enfants", a raconté à Europe 1 Marilyn Blancho, la grand-mère du garçonnet qui a pu lui parler au téléphone. "Lui au moins il est vivant", a-t-elle ajouté.

"Ils sont séquestrés" :

Une plainte pour disparition inquiétante devait être déposée mercredi au parquet de Nantes pour tenter d'obtenir l'ouverture d'une information judiciaire et la saisine d'un juge d'instruction, afin d'obtenir des informations sur l'enquête menée localement. "Personne n'a pris la peine de nous dire, au ministère des Affaires étrangères, que nous devions porter plainte en France", regrettaient les parents des deux disparus, soulignant que c'étaient des journalistes qui les en avaient informés.

Patrick Bellanger, le père de Jérémie, et Jean-Paul Blancho, le père de Fannie, se préparent dans un deuxième temps à partir pour la Bolivie. "On espère être reçus par la présidence en Bolivie", a indiqué Jean-Paul Blancho, mercredi. Les familles des disparus privilégient l'hypothèse d'un enlèvement mais l'enquête de la police locale sur place n'a rien donné, pas plus pour le moment que celle de l'envoyé de l'ambassade qui s'est rendu sur les lieux. "La personne qui est allée sur place est revenue navrée de n'avoir rien à nous apporter", a souligné Patrick Bellanger. "Ce qui nous tient, c'est l'espoir qu'on va les sortir de là", ajoute-t-il.