"Ca remue chez moi beaucoup de souvenirs très difficiles", explique Pierre Camatte sur Europe1. L'ancien otage, détenu pendant trois mois au Mali et libéré en avril dernier, dit également imaginer "l'angoisse des familles", des cinq Français enlevés dans la nuit de mercredi à jeudi au Niger.
"Si c’est le même groupe que moi qui les a enlevés, ils vont vivre dans le désert", a-t-il ajouté à propos des employés d'Areva et de Satom capturés par des hommes armés dont on ne connait pas l'identité , ni le groupe auquel ils appartiennent.
"Ils feront l’objet de déplacements tous les dix ou douze jours", a-t-il souligné :