De nombreux Cubains faisaient la queue jeudi devant les cabinets de notaires et les banques dans le but d'initier des transactions immobilières, profitant de la levée de l'interdiction de vendre ou acheter des biens fonciers. Cette réforme, annoncée la semaine dernière par le gouvernement, vise à libéraliser quelque peu l'économie du régime communiste, qui espère ainsi maintenir à flot les finances publiques.
Le mois dernier, l'autorisation de vendre et d'acheter des voitures avait ainsi été accordée, une première depuis la prise de pouvoir de Fidel Castro en 1959. Les Cubains ne pouvaient jusqu'à présent qu'échanger leurs domiciles, une opération appelée "permuta" qui s'accompagnait toutefois fréquemment de dessous-de-table destinés à compenser les différences de valeur entre les biens échangés.