Une peine d'amende de 160.000 euros contre chacune des sociétés ferroviaires allemande et française, la Deutsche-Bahn (DB) et la SNCF, a été requise vendredi au terme du procès en appel de l'incendie du train Paris-Munich, qui avait fait 12 morts en novembre 2002.
Lors du premier procès, en mars 2011, les compagnies ferroviaires avaient été relaxées, seul le steward de la DB avait été condamné à un an d'emprisonnement avec sursis pour avoir abandonné les voyageurs à leur sort.
"La faute est partagée avec ceux qui n'ont pas assuré la sécurité du train", a estimé l'avocat général, Jacques Santarelli, devant la Cour d'appel de Nancy où l'affaire est débattue depuis lundi. "Ce wagon était une forteresse érigée au préjudice de la sécurité", a-t-il asséné, en rappelant les portes fermées ou l'insuffisance d'extincteurs.