La justice a fini par leur donner raison. Un tribunal indien a estimé que le testament d'un maharadjah avait été falsifié et accordé 200 milliards de roupies, soit 2,5 milliards d'euros, à ses filles, mettant ainsi fin à une longue bataille judiciaire autour de son colossal héritage.
Selon le jugement prononcé à Chandigarh, dans le nord-ouest du pays, le testament présenté comme étant celui du maharadjah de Faridkot était un faux établi pour bénéficier à ses employés et ses avocats au préjudice de ses descendants ou ascendants légitimes.
Ni sa femme, ni sa mère ni ses filles n'étaient mentionnées dans le document comme héritant toute ou partie de son patrimoine qui inclut des châteaux, un palace, des voitures de collection, de l'immobilier de luxe dans la capitale New Delhi, des bijoux et des placements, selon l'agence Press Trust of India. C'est Vikas Jain, le conseil d'Amrit Kaur, une des deux filles du maharadjah, qui a annoncé dimanche le jugement rendu la semaine dernière.