L'INFO. Ses adeptes sont persuadé qu'Ashutosh Maharaj est en état de méditation profonde. Mais d'après les médecins, ce gourou indien est pourtant mort depuis fin janvier et présente un encéphalogramme plat,raconte The Independent. Mais il en faut plus pour décourager les adeptes, qui ont placé le corps de leur gourou au congélateur et sont persuadés qu'il reviendra parmi eux.
Déclaré cliniquement mort. Ashutosh Maharaj, septuagénaire leader d'un culte baptisé Divya Jyoti Jagrati Sansthan, a été déclaré cliniquement mort après s'être plaint de douleurs à la poitrine, fin janvier. Dans sa ville de Nurmahal, au nord de l'Inde, ses adeptes ne l'entendent pas de cette oreille et ont placé son corps au congélateur, après l'avoir veillé pendant six jours.
En état de méditation profonde. Car pour eux, le gourou n'est pas mort : il se trouve tout simplement dans un état de méditation profonde. "Sa sainteté Shri Ashutosh Maharaj Ji se trouve toujours en état de Samadhi (méditation profonde). Toute information non officielle à ce sujet doit être considérée comme fausse", peut-on lire sur le site officiel du culte.
Guru declared dead and put in freezer, devotees wait for his return http://t.co/wieCnmdrzLpic.twitter.com/NwBZCYE73U— Hindustan Times (@htTweets) 13 Mars 2014
"Nous avons confiance en son retour". "La médecine ne comprend pas les choses comme la science du yoga. Nous allons attendre et surveiller. Nous avons confiance en son retour", a même assuré à la BBC Swami Vishalanand, porte-parole de ce culte qui revendique quelque 30 millions d'adeptes. Il explique que le corps ne s'est pas décomposé avant d'avoir été placé dans le congélateur et que les fidèles n'avaient pas l'intention de l'embaumer, de peur que cela ne rende son retour plus difficile.
Des raisons bassement matérielles. Mais cet étrange comportement aurait en réalité été dicté par des considération peu spirituelles : si l'organisation rechigne à annoncer la mort de son gourou, c'est peut-être en raison d'une querelle de succession bassement matérielle. Un ancien chauffeur du gourou affirme que certains adeptes tenteraient de faire main basse sur l'héritage d'Ashutosh Maharaj. Il a même déposé plainte, mais la justice a estimé que c'était aux adeptes de décider de ce qu'ils voulaient faire du corps de leur gourou.